5 octobre 2015

Just Kids - Patti Smith

Éditeur : Folio
Date de sortie : 2013

Résumé :
C’était l’été de la mort de Coltrane, l’été de l’amour et des émeutes, quand une rencontre fortuite à Brooklyn guida deux jeunes gens dans la vie de bohème, sur la voie de l’art. Patti Smith et Robert Mapplethorpe avaient vingt ans; elle deviendrait poète et performeuse, il serait photographe. À cette époque d'intense créativité, les univers de la poésie, du rock and roll et du sexe s'entrechoquent. Le couple fréquente la cour d’Andy Warhol, intègre au Chelsea Hotel une communauté d’artistes et de marginaux hauts en couleur, croise Allen Ginsberg, Janis Joplin, Lou Reed…
Just Kids commence comme une histoire d'amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 1960-1970. Avec pudeur et émotion, Patti Smith retrace l'ascension de deux gamins inséparables qui insufflèrent la même énergie à leur vie qu’à leur art. 


Mon avis : Une histoire tellement belle et qui est loin de laisser indifférent. Et nous ne sommes plus tout à fait les mêmes après la lecture de ce livre, de cette histoire. Celle de Robert et Patti, parce-que celle-ci a fait le serment alors qu'il vivait ses dernières heures, il lui a fait promettre de raconter leur histoire, celle de deux jeunes gens épris d'Art, de liberté et d'amour. Et des années plus tard, Patti Smith écrit "Just Kids", une ode poétique, un manifeste artistique, une déclaration d'amour, un reportage sur son époque et son milieu culturel.
Patti est une toute jeune fille d'une vingtaine d'années lorsqu'elle décide, après avoir avorté et abandonné ses études, de prendre un bus direction New-York dans le but de devenir une artiste. Là, elle envisage de rejoindre des amis et de s'installer chez eux le temps de trouver un travail. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et alors qu'elle croit avoir trouvé l'appartement de son ami, elle entre dans la chambre d'un jeune homme encore à moitié endormi. Ce sera sa première rencontre avec Robert. Un collier et un auteur de SF un peu louche scelleront à jamais leur amour, puis leur amitié.
Robert et Patti s'installent ensemble, leur premier appartement est un nid dans lequel ils mettent en scène leur passion commune pour l'art, et leur amour. Souvent à cours d'argent, leur vie est faite de sacrifices et de menus plaisirs qu'ils partagent, sorte de rituels, en attendant la gloire.
L'auteure décrit dans ce livre sa vie avec Robert et les changements qui auront lieu dans leur univers au fur et à mesure des rencontres, des choix. Le cheminement pour trouver sa voie, tant au niveau artistique que sexuelle ou amoureuse. Et au milieu de tout le virevoltement, entre poètes, La Factory de Warhol, musiciens, et autres figures emblématiques de ces années, Patti et Robert indissociables et pourtant si différents, chacun se nourrissant du travail et des encouragements de l'autre jusqu'à atteindre leur but et réaliser leurs rêves.
Un livre très émouvant, qui nous plonge dans cette époque si emblématique faite de Rock n'roll, de sexe, d'art, de drogues. Une époque empreinte de liberté où tout paraissait encore possible même pour des jeunes gens désargentés mais talentueux et audacieux, et de laquelle sortira quelques-unes des figures mythiques de la musique, de l'art.
Un gros coup de cœur, j'ai adoré la poésie de Patti Smith, son écriture est si belle et rend un vibrant hommage à Robert Mapplethorpe, et à toutes ces années passées à ses côtés dans une émulation perpétuelle. A lire!

- Patti Smith 
- The Robert Mapplethorpe Foundation (sur lequel j'ai pris quelques photos)













4 octobre 2015

Des milliards de tapis de cheveux - Andreas Eschbach

Éditeur : J'ai Lu
Date de sortie : 2004

Résumé :
Quelque part aux confins de l'Empire, sur un monde oublié de tous... une petite planète apparemment anodine. Sauf que, depuis des temps immémoriaux, les hommes s'y livrent à une étrange occupation : tisseurs de père en fils, ils fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le Palais des Étoiles de l'Empereur. Pourtant, une étrange rumeur circule. On raconte çà et là que l'Empereur n'est plus. Qu'il serait mort, abattu par des rebelles. Mais dans ce cas, à quoi peuvent donc servir ces tapis ? Et qui est cet homme si étrange qui prétend venir d'une lointaine planète ? Lui aussi affirme que l'Empereur est mort... 

Mon avis : Un roman vraiment très original, en effet, je crois que je m'étais attendue à tout quant à l'utilisation de ces tapis, mais pas du tout à ce que l'on découvre au fur et à mesure que l'histoire de l'empire se révèle à nous. 
L'auteur nous fait découvrir au début du roman le métier de tisseur, sorte de caste, de fonction qui se transmet de père en fils depuis des années. Le tisseur n'a d'ailleurs qu'un fils, qui doit endosser la dette de son père et réaliser à son tour un tapis de cheveux grâce à la chevelure de ses épouses et dont la vente servira à la subsistance de tout une vie. C'est une réalisation importante pour ces hommes et ces femmes puisque cet ouvrage est réalisé pour l'empereur. La guilde des marchands les acquiert à prix d'or et est chargée de les conduire jusqu'aux vaisseaux impériaux. Mais en réalité, bien que cette coutume soit très importante et ancienne, personne ne sait plus quelle est la véritable utilité de ces tapis si ce n'est l'ornementation d'un palais (qui depuis déjà longtemps doit être enseveli sous la masse). D'autant plus que la rumeur court que l'Empereur est mort (où partent donc ces tapis?).
Au cours de ce récit scindé en plusieurs histoires, l'auteur va s'appliquer à faire comprendre au lecteur l'histoire de cet empire millénaire, étroitement liée à l'homme qui est à sa tête et qui a appris à tirer toutes les ficelles et à le façonner tel qu'il le souhaitait. La trame du roman se laisse découvrir au fur et à mesure, comme l'utilité des tapis, la politique de l'empire, ses opposants, ses conflits. Un récit assez dense, et même si parfois quelques histoires semblent superflues, je pense que j'ai simplement dû passer à côté de ce qu'elles voulaient m'apprendre.
Au final, un très bon roman qui n'est pas un coup de cœur, mais presque. Très bien écrit, et une histoire originale qui laisse toutefois un sentiment étrange de "tout ça pour ça" et qui ne m'a personnellement pas déçu.

30 septembre 2015

Les mégalithes de Locmariaquer (56)

Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine qui ont eu lieu les 19 et 20 septembre de cette année, je suis allée visiter le site des mégalithes de Locmariaquer sous un soleil pas très présent sur les photos, mais bien là!
Je vous conseille vivement cette visite, déjà parce-que le village est très joli, mais également parce-que le menhir brisé est très impressionnant.



"Trois constructions Néolithiques

Dressés dans la région voici 6 000 ans, plusieurs milliers de monolithes forment, depuis la préhistoire, un des ensembles mégalithiques les plus spectaculaires du monde. D'après les récentes fouilles archéologiques, le site a été agencé en plusieurs phases. Au Ve millénaire avant J-C, est érigée une architecture ouverte avec des pierres dressées, isolées ou regroupées en alignement signalant un lieu sacré. Ce sont les menhirs géants mesurant 6 à 20 mètres, record détenu par le menhir décoré de Locmariaquer, vers 4 300 avant J-C. Puis vers 4 000 av J-C, apparaissent des sépultures d'abord individuelles : le tumulus d'Er Grah, puis collectives : le dolmen de la table des Marchands."
(Texte issu du dépliant du site des Mégalithes de Locmariaquer)

Même si la visite est très rapide, elle permet de se faire un bon aperçu de ces mégalithes, et du savoir faire des hommes de l'époque.

Le tumulus d'Er Grah (seulement une petite partie)


Le Grand Menhir Brisé
Lors de cette excursion, nous avons rencontré Christian Robic qui en a profité pour nous parler de sa passion pour les monolithes ainsi que de son livre sur L'Atlantide. Je vous conseille de jeter un oeil sur sa production.
Il nous a d'ailleurs fait un plan pour voir d'autres dolmen et pierres levées qui sont hors des sentiers battus, et qui je pense feront l'objet d'un prochain arrêt notamment lorsque nous irons à Carnac.




27 août 2015

Le rapport de Brodeck - Philippe Claudel

Éditeur : Stock
Date de sortie : 2007

Résumé :
Je m’appelle Brodeck et je n’y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache. Moi je n’ai rien fait, et lorsque j’ai su ce qui venait de se passer, j’aurais aimé ne jamais en parler, ligoter ma mémoire, la tenir bien serrée dans ses liens de façon à ce qu’elle demeure tranquille comme une fouine dans une nasse de fer. Mais les autres m’ont forcé : « Toi, tu sais écrire, m’ont-ils dit, tu as fait des études. » J’ai répondu que c’étaient de toutes petites études, des études même pas terminées d’ailleurs, et qui ne m’ont pas laissé un grand souvenir. Ils n’ont rien voulu savoir : « Tu sais écrire, tu sais les mots, et comment on les utilise, et comment aussi ils peuvent dire les choses […]. »

Mon avis :
Il est des livres dont on ne ressort pas totalement indemne, "Le rapport de Brodeck" est de ceux-là. Quand on n'a pas connu la guerre, il est parfois difficile de s'imaginer à quel point elle a pu changer la nature de l'Homme, révéler ses héros mais également faire ressortir tout ce qu'il peut y avoir de détestable dans la nature humaine. Philippe Claudel nous met face à ce type de personnages, des lâches, des égoïstes. Des personnes qui pensent que la guerre est une parenthèse dans laquelle, quelques soient nos actions, elles seront justifiées par le contexte. La guerre est une excuse à l'ignominie.
L'histoire se passe après guerre, dans un village proche de la frontière allemande, l'un de ces villages où tous se connaissent, où les familles sont établies depuis des générations, et où la nouveauté fait figure de danger. Brodeck y est arrivé avec sa mère adoptive, Fédorine, alors qu'il était encore un enfant. Déjà victime d'une guerre qui avait fait de lui un orphelin.
Alors qu'il est adolescent, le village finance ses études à l'université pour qu'il devienne lettré, et puisse aider la communauté à son retour. C'est ainsi, à la Capitale, qu'il fera non seulement la rencontre avec celle qui deviendra son épouse mais qu'il assistera de manière violente à la montée du nazisme.
Parce-qu'il a fait des études et afin d'expliquer leur geste, le maire va lui demander un rapport sur "L'Ereigniës", l'événement qui s'est passé à l'auberge et auquel tous les hommes du village ont participé, tous sauf Brodeck. Il va donc commencer la rédaction du rapport, mais en parallèle, Brodeck va aussi écrire la vérité sur le village et ses habitants, et révéler leur comportement, envers lui, l'Anderer, les "Fremdër", et toutes les personnes qui n’appartenaient pas à la communauté. Ainsi que les horreurs dont il a pu être témoin pendant cette période troublée.
J'ai adoré ce livre, et j'avais déjà pu apprécier le style de l'auteur avec "Les âmes grises". Le récit est lent, et l'on ressent bien toute la tension et la haine de l'autre qui suintent des villageois. Il nous fait prendre conscience à quel point les contextes liés à la guerre peuvent changer durablement les hommes, et leur faire oublier leur humanité afin de sauvegarder leurs biens et leur "routine". 


A NOTER : 
http://www.dargaud.com/bd/Rapport-de-Brodeck-Le/Rapport-de-Brodeck-Le/Rapport-de-Brodeck-Le-tome-1-Autre-L
L'adaptation BD de ce très beau livre, dessins de Manu Larcenet chez Dargaud.

Voici le nouveau chef-d’œuvre de Manu Larcenet ! Une sublime adaptation du best-seller de Philippe Claudel.
Manu Larcenet s'attaque pour la première fois à une adaptation, celle du chef-d’œuvre de Philippe Claudel, Le Rapport de Brodeck. Mais lorsque l'auteur de Blast et du Combat ordinaire s'empare du texte, c'est pour le faire sien et lui donner une nouvelle vie, éclatante, sombre et tragique. Des pages d'une beauté stupéfiante, magnifiant la nature sauvage et la confrontant à la petitesse des hommes ; une plongée dans les abîmes servie par un noir et blanc sublime et violent. Un très grand livre.
Manu Larcenet adapte de façon majestueuse le best-seller de Philippe Claudel : un chef-d’œuvre.

24 août 2015

Le cercle de Farthing - Jo Walton

Éditeur : Denoël 
Date de sortie : Février 2015

Résumé :
Huit ans après que «la paix dans l'honneur» a été signée entre l'Angleterre et l'Allemagne, les membres du groupe de Farthing, à l'origine de l'éviction de Churchill et du traité qui a suivi, fin 1941, se réunissent au domaine Eversley pour le week-end. Bien qu'elle se soit mariée avec un Juif, ce qui lui vaut d'habitude d'être tenue à l'écart, Lucy Kahn, née Eversley, fait partie des invités. Les festivités sont vite interrompues par le meurtre de Sir James Thirkie, le principal artisan de la paix avec Adolf Hitler. Sur son cadavre a été laissée en évidence l'étoile jaune de David Kahn. Un meurtre a eu lieu à Farthing et un coupable tout désigné se trouvait sur les lieux du crime. Convaincue de l'innocence de son mari, Lucy trouvera dans le policier chargé de l'enquête, Peter Antony Carmichael, un allié. Mais pourront-ils ensemble infléchir la trajectoire d'un Empire britannique près de verser dans la folie et la haine?  

Mon avis :
Après avoir lu "Morwenna" et avoir beaucoup apprécié ce livre, je me suis dit que je pourrais découvrir d'autres œuvres de cette auteure qu'est Jo Walton. Les critiques n'étant pas trop mauvaises, je me lance donc dans la lecture de "Le cercle de Farthing" qui sur le papier a tout pour me plaire. Une enquête policière au sein de l'aristocratie anglaise sur fond de montée du nazisme, sorte de huis clos à la Agatha Christie avec un coupable servi sur un plateau.
Un meurtre est commis lors d'une réception donnée à Farthing, sur le domaine des Eversley, famille fortunée et ayant jouée un rôle très important dans la signature du traité de paix avec l'Allemagne nazie. Alors que Scotland Yard est dépêchée sur les lieux, toutes les personnes présentes à l'heure supposée du crime sont assignées à résidence. Évidemment, l'étoile jaune retrouvée sur la victime pointe vers David Kahn, époux de la fille de la famille, coupable idéal puisque juif. Commence alors les interrogatoires, les confidences et bien sûr les accusations. Dans ce milieu où tout se sait mais où tous se taisent et dans lequel les apparences sont ce qu'il faut sauvegarder avant tout.
Si j'ai trouvé que c'était un bon livre, je dois dire que le style employé m'a un peu déroutée au départ. En effet, autant je le trouvais approprié dans la bouche d'une héroïne adolescente, autant ici, je trouve que ça discrédite un peu le personnage de Lucy et la fait passer pour une personne naïve et à la limite de le mièvrerie.
Et je crois que c'est ce que je reprocherai en général à ce roman, l'idée de départ est très intéressante, malheureusement, je trouve que l'intrigue manque un peu de profondeur, tout comme la plupart des personnages. Les gentils sont trop gentils et les méchants ne le sont pas assez. Ça manque de reliefs. Il m'a semblé que le contexte était mal exploité et que le lecteur ne prenait pas toute la pleine mesure des menaces qui pouvaient planer tant sur les homosexuels que sur les juifs à cette époque, et à cause des conséquences du meurtre de James Thirkie. Le jeune David Kahn se montre d'un optimisme rare, tandis que sa fraîche épouse nous semble partie pour un voyage d'agrément. Seul le personnage du policier m'a semblé assez crédible, et bien dans la "réalité" de cette uchronie.
Au final, un bon livre, mais je suis passée à côté de la "menace" qu'a (il me semble) voulu faire planer l'auteure sur ses personnages, et d'ailleurs, je ne suis pas sûre qu'ils en aient pris eux-même la pleine mesure. Quand à l'enquête, certains trouveront le coupable bien avant que tout nous soit révélé, même si Jo Walton a essayé de brouiller les pistes.

14 août 2015

La prophétie de Viviane - Romain Godest

Éditeur : Ouest-France
Date de sortie :Mars 2015

Résumé :
Lorsque le druide Delienn vient interrompre le deuil du seigneur Kaelig Morvan, ce dernier est loin d’imaginer que sa fille est condamnée à un sort funeste par une mystérieuse secte religieuse. En effet, une prophétie désigne Aela Morvan comme la descendante de la fée Viviane. Dans une Bretagne du XVIIème siècle, Kaelig va devoir laisser ressurgir les démons enfouis au plus profond de son être pour tenter de déjouer les plans du baron Claude de Lessac.

Aidé par trois amis déterminés à offrir leurs vies pour sauver Aela, il va découvrir les mondes imaginaires du Sidh et tenter de dérober la flèche de Steor, seule arme capable de terrasser le baron.

Mais une question demeure : Kaelig Morvan parviendra-t-il à ne pas sombrer dans cette violence sanguinaire que sa défunte épouse était parvenue à contrôler ? 

Mon avis:
Ce livre sert certainement d'introduction à l'auteur puisqu'il est le tome 1 d'une série de trois. Romain Godest place donc ses personnages et nous apprend ici dans quels mondes ils évoluent, à la fois le monde des humains, et celui du Sidh, dans lequel vivent les fées, sorcières et autres sylphes.
Kaelig Morvan, alors qu'il vient de perdre sa femme et son fils, apprend que sa fille Aela agée de 11 ans est une descendante de la Fée Viviane, et qu'elle possède, encore en sommeil, des pouvoirs d'une très grande puissance. Cependant, la secte religieuse Deus Mirus, qui a déjà tué une partie de la famille de Kaelig, veut s'en prendre à présent à Aela. Celui-ci décide donc, pour protéger sa fille, de venir à bout de ces forces du mal, et de lutter avec l'aide d'amis aussi fidèles que dangereux.
Romain Godest nous entraîne dans sa Bretagne magique et sauvage pour nous livrer une histoire qui tient la route mais qui se révèle parfois un peu longue, voire ennuyeuse. Même la violence et la hargne des personnages n'arrivent pas à rythmer un peu le texte, l'aventure reste cependant originale, et l'on prend plaisir à suivre cette quête finalement assez proche d'un scenario de jeu de rôle
Nous allons donc rencontrer dans ce récit des sorcières, des magiciens immortels, des êtres dangereux et cruels, mais aussi des héros courageux et plein de fêlures, et surtout pas aussi gentils qu'il sied à un héros de l'être.
Même si nous nous trouvons dans un schéma classique de Fantasy, et malgré le manque flagrant d'action, l'écriture de l'auteur est agréable, et l'on passe un bon moment avec les héros de cette histoire. Il manque juste le côté "Mais que va-t-il arriver!" qui nous pousserait immanquablement vers le tome 2.

6 août 2015

Swap de la rentrée



Pour cette rentrée, j'ai enfin décidé de participer à un swap! Ca faisait longtemps que j'en avais envie, alors j'ai sauté le pas. Nos colis devront être envoyés durant la première quinzaine de septembre.
Mon swapé est Agenor, qui est l'administrateur/créateur du forum sur lequel je suis assez active, à savoir Lecture Imaginaire. Qui comme vous pouvez l'imaginer, est un forum littéraire dédié aux lectures de l'imaginaire, mais pas que.
Je commence tout juste à créer le colis, et même si j'ai quelques trucs, le plus dur est de trouver un livre, puisque nous sommes dans la découverte :).

Le colis devrait contenir :

- Une carte avec un petit mot
- Un livre "découverte"
- Une gourmandise
- Une ou deux surprises



Je ferai des photos une fois mon colis reçu, et je noterai l'avancement de ma préparation!

J'ai trouvé quelques surprises, mais c'est à croire que la plupart des objets en lien avec la lecture sont fait pour une clientèle féminine (oui, je sais, les femmes lisent plus que les hommes en général, mais c'est pas une bonne raison.). Et puis quand tu cherches des objets qui rappellent l'univers de la science fiction, à moins de trouver un magasin spécialisé, et ben, accroche-toi.
Enfin bref, je n'ai pas trouvé le livre que je voulais alors je dois trouver une autre idée! Mais j'avance quand même. 

J'ai trouvé un autre livre et il est commandé! Je suis bien contente, et j'ai trouvé en plus une occasion. Mon colis est donc presque complet, il me manque la gourmandise, mais je la prendrai en dernier! J'espère que tout ça plaira à mon swappé!

Mon colis est envoyé, et j'ai reçu celui d'Agenor, donc, photos à venir prochainement! 

Et voilà ce que j'ai reçu!


Pour ce ce qui est des friandises, j'ai eu des petits palets fait maison (il y en avait un peu plus, mais j'en ai déjà mangé quelques uns :) ), des langues de chat, et trois paquets de thé, saveur citron confit, griottes et Rives du Saint-Laurent. Ils sentent vraiment bon, et j'ai hâte de les goûter.

Agenor m'a envoyé un superbe carnet à motifs celtes ainsi qu'une carte et deux marque-pages. Pour les livres, "Des milliards de tapis de cheveux" que je voulais lire depuis un moment, et une découverte totale avec "Les motifs de l'Ombre" une histoire en deux tomes.


Pour mon premier swap, j'ai été très gâtée, et j'espère que mon colis aura autant plu!


 

 
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