Date de sortie : 2009
Résumé :
"Plus de deux cents cultures indiennes ont été virtuellement détruites, entre le Massachusetts et la Californie, au cours de l’histoire des Etats-Unis. Il nous faut nous souvenir de ce qui s’est passé à Sand Creek ou à Wounded Knee." Jim Harrison
Largement fondé sur des documents inédits – archives militaires et gouvernementales, procès-verbaux des traités, récits de première main… –, ce document exceptionnel retrace, de 1860 à 1890, les étapes qui ont déterminé "La Conquête de l’Ouest". De la Longue Marche des Navajos au massacre de Wounded Knee, il se fait ici la chronique de la dépossession des Indiens de leurs terres, leur liberté, au nom de l’expansion américaine. Si l’Histoire a souvent été écrite du point de vue des vainqueurs, Enterre mon coeur donne la parole aux vaincus, de Cochise à Crazy Horse, de Sitting Bull à Geronimo, et compose un chant tragique et inoubliable. Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, traduit dans le monde entier, où il s’est vendu à plus de six millions d’exemplaires, Enterre mon cœur à Wounded Knee est devenu un classique. La présente édition, totalement remaniée, a fait l’objet d’une nouvelle traduction.
Mon avis :
Un livre poignant dans lequel le lecteur se fait le témoin silencieux du massacre des Indiens. Où l'on voit de quoi est capable l'être humain pour la possession et l'argent, quitte à exterminer des peuples qui se voulaient pacifiques ainsi que leur nourriture (le massacre des bisons avait aussi pour but, outre la peau de l'animal, d'accélérer l'extinction des tribus). Les indiens n'étant pas considérés comme des américains, et encore moins comme des personnes (légalement), l'état américain en a profité pour prendre la plupart de leurs terres cultivables, celles sur lesquelles on pouvait trouver de l'or, ou d'autres minerais susceptible de rapporter de l'argent. De plus, nous apprenons que la corruption et les trafics juteux qui faisaient partie du fonctionnement des réserves n'encourageaient pas à l'amélioration des conditions de vie des Indiens, bien au contraire, et encore moins au respect des traités, remaniés et bafoués très allègrement par le Gouvernement.
Cette autre version de la "Conquête de l'Ouest" donne enfin la parole à tous ces Chefs indiens et à leurs peuples, à leurs guerriers, leurs femmes et leurs enfants, massacrés, volés, emmenés en esclavage pour que l'homme blanc puisse exploiter le territoire américain. Et nous fait découvrir comment les indiens ont longtemps été considérés comme des êtres sanguinaires et sans pitié, des êtres trop dangereux, à l'instar des bêtes sauvages, pour être laissés libres dans la nature. Cela dans un seul but, le vol pur et simple de leur terre natale et de ses ressources.
Largement fondé sur des documents inédits – archives militaires et gouvernementales, procès-verbaux des traités, récits de première main… –, ce document exceptionnel retrace, de 1860 à 1890, les étapes qui ont déterminé "La Conquête de l’Ouest". De la Longue Marche des Navajos au massacre de Wounded Knee, il se fait ici la chronique de la dépossession des Indiens de leurs terres, leur liberté, au nom de l’expansion américaine. Si l’Histoire a souvent été écrite du point de vue des vainqueurs, Enterre mon coeur donne la parole aux vaincus, de Cochise à Crazy Horse, de Sitting Bull à Geronimo, et compose un chant tragique et inoubliable. Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, traduit dans le monde entier, où il s’est vendu à plus de six millions d’exemplaires, Enterre mon cœur à Wounded Knee est devenu un classique. La présente édition, totalement remaniée, a fait l’objet d’une nouvelle traduction.
Mon avis :
Un livre poignant dans lequel le lecteur se fait le témoin silencieux du massacre des Indiens. Où l'on voit de quoi est capable l'être humain pour la possession et l'argent, quitte à exterminer des peuples qui se voulaient pacifiques ainsi que leur nourriture (le massacre des bisons avait aussi pour but, outre la peau de l'animal, d'accélérer l'extinction des tribus). Les indiens n'étant pas considérés comme des américains, et encore moins comme des personnes (légalement), l'état américain en a profité pour prendre la plupart de leurs terres cultivables, celles sur lesquelles on pouvait trouver de l'or, ou d'autres minerais susceptible de rapporter de l'argent. De plus, nous apprenons que la corruption et les trafics juteux qui faisaient partie du fonctionnement des réserves n'encourageaient pas à l'amélioration des conditions de vie des Indiens, bien au contraire, et encore moins au respect des traités, remaniés et bafoués très allègrement par le Gouvernement.
Cette autre version de la "Conquête de l'Ouest" donne enfin la parole à tous ces Chefs indiens et à leurs peuples, à leurs guerriers, leurs femmes et leurs enfants, massacrés, volés, emmenés en esclavage pour que l'homme blanc puisse exploiter le territoire américain. Et nous fait découvrir comment les indiens ont longtemps été considérés comme des êtres sanguinaires et sans pitié, des êtres trop dangereux, à l'instar des bêtes sauvages, pour être laissés libres dans la nature. Cela dans un seul but, le vol pur et simple de leur terre natale et de ses ressources.