18 avril 2014

Coeurs de rouille - Justine Niogret

Éditeur : Le Pré aux Clercs (Pandore)
Date de sortie : 2013

Résumé :
Des robots traqués, jadis fidèles serviteurs. Des machines brisées, un mausolée de fer dans ce qui était auparavant la cité du ciel. Et partout flotte l'odeur de chair pétrifiée, car un tueur mécanique écorche les vivants pour voler leur peau. Saxe survit en travaillant sur les golems actionnés par magie. Dresde est une automate qui n'a connu que le luxe avant que son maître l'abandonne. Tout les sépare, et pourtant ils vont partager un rêve commun : s'enfuir de la forteresse volante. Une course peut-être sans espoir : retrouver la mythique porte ouvrant sur la liberté.


Mon avis :
La magie utilisée pour la fabrication des automates est depuis longtemps un savoir perdu, et l'usine qui emploie Saxe ne donne plus que dans la réparation d'agolem, robots serviteurs tout juste bons à éviter aux riches les basses besognes. Lui, qui rêvait de fabriquer et animer ces machines, décide alors de fuir ce travail et sa vie pleine de désillusions et de frustrations pour voir le soleil. Alors qu'il pénètre dans le quartier des artistes, aujourd'hui abandonné, il est assommé par Dresde, l'un des derniers golems encore en état de marche qui attend depuis de nombreuses années le retour de son propriétaire et veille sur les maisons. Ils vont ensemble essayer de découvrir l'histoire de la ville et plonger dans les secrets enfouis par l'homme depuis des années jusqu'à trouver la porte. Mais dans l'ombre, Pue-la-Viande un effrayant golem, a pris possession des restes de la ville et se lance à la poursuite de Saxe et Dresde afin de les empêcher d'atteindre leur but, quitte à les tuer.
L'univers est assez original et ne dépareille pas des autres livres écrits par Justine Niogret. L'écriture est sombre, et le monde toujours aussi brutal et cruel et l'on est étonné de s'attacher à un personnage tel que Dresde, quasi dénué de sentiments. Malgré quelques scènes un peu confuses, "Coeurs de rouille" reste un très bon livre, fidèle à son auteure et empreint d'une certaine poésie, noire certes, mais qui nous amènera peu à peu vers la lumière. Je n'ai cependant pas réussi à retrouver ce qui m'avait tant plu dans "Mordre le bouclier", et même si c'est une lecture agréable, je conserve un sentiment mitigé.

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